Qu’est-ce que l’écopâturage ?
L’écopâturage extensif est une pratique ancestrale actuellement remise au goût du jour. Il se caractérise par une charge pastorale réduite (plus faible nombre d’animaux à l’hectare). C’est un mode de gestion de la végétation des espaces verts, ayant pour objectif de maximiser l’impact positif sur la biodiversité (floristique et faunistique) et de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement.
La gestion par écopâturage en milieu naturel à des fins de restauration écologique, ou de maintien de l’ouverture de prairies, a déjà prouvée qu’elle pouvait augmenter la diversité floristique et faunistique.
En milieu urbain et dans un contexte de prise de conscience environnementale amenant à la limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires, et à la recherche de méthodes alternatives à l’entretien mécanique, l’écopâturage apparaît comme une solution durable aux nombreux bénéfices. En comparaison avec un entretien mécanique ou chimique, l’écopâturage a de nombreux avantages d’un point de vue écologique et social.
C’est un vecteur de lien social
Les salariés et/ou usagers des entreprises ou administrations s’étant lancées dans cette démarche se réapproprient ces espaces verts autour des bureaux, de l’usine ou du lieu de vie, souvent délaissés.
Les personnes sortent plus, et plus uniquement les fumeurs !
L’activité favorise la biodiversité
Les moutons maintiennent une hauteur de végétation située entre 10 et 30 cm. Cependant, ils peuvent être sélectifs dans les espèces d’herbacées pâturés : le terrain n’aura pas l’aspect d’un green de golf, mais plutôt d’une prairie entretenue tout au long de l’année.
Certaines espèces fleurissent là où une tonte mécanique régulière et peut-être même l’ajout de produits phytosanitaires ne laissent aucune place à d’autres espèces végétales et les insectes qui s’en nourrissent.
L’écopâturage a une faible empreinte carbone
Il n’y a plus d’exportation de déchets verts (herbe coupée ou fanes), tout est transformé et valorisé sur place !
Nous avons ainsi un retour des nutriments à la terre via les déjections des moutons qui permettent notamment un amendement du sol, mais aussi moins de camions sur la route.
Il n’y a pas de nuisances sonores
En tout cas, d’aucune commune mesure avec celles produites par une tondeuse mécanique, le plus souvent en plein été.
Les risques d’accidents du travail sont réduits
Les moutons sont bien adaptés au pâturage des pentes de talus et fossés par exemple, là où l’utilisation d’une débroussailleuse peut être pénible et dangereuse.